Edouard Nduwimana met en garde certaines organisations de la société civile

Edouard Nduwimana met en garde certaines organisations de la société civile

Le Ministère de l’Intérieur appelle les représentants des organisations de la société civile à respecter la déontologie de leurs organisations et d’éviter les dérapages. Des sanctions sont prévues pour ceux qui se cachent derrière leurs organisations respectives pour jouer de la politique, indique Edouard Nduwimana.

Lors d’un entretien du Ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana avec les représentants des organisations de la société dans la matinée de ce lundi 17 novembre 2014, il a fait savoir qu’il a préféré s’entretenir avec les représentants de la société civile qui sont actifs et visibles sur terrain. Cela arrive au moment où certains représentants sont pointés du doigt de travailler sur le compte du Gouvernement et d’autre du côté des partis de l’opposition.

Le Ministre Edouard Nduwimana a appelé les représentants des organisations de la société civile à s’acquitter de leur travail conformément à la déontologie de leurs organisations, rapporte l’assistant du Ministre et porte-parole, Térence Ntahiraja, à la sortie de cet entretien qui s’est déroulé à huit clos. Le Ministre ayant l’Intérieur dans ses attributions a mis en garde ceux qui dérapent dans leurs fonctions. Le FOCODE est pointé du doigt, indique Therence Ntahiraja.

Le Président du FORSC, Vital Nshimirimana qui avait pris part dans cette entretien a fait savoir que leurs échanges ont porté sur l’état sécuritaire qui prévaut dans le pays, le groupe d’hommes armes vêtus de long manteaux qui sème la terreur dans certains quartiers de la capitale Bujumbura. Concernant ce qui se dit que les organisations de la société civile diffusent des informations alarmantes qui ternissent l’image du pays, vital Nshimirimana trouve qu’au lieu de porter des accusations gratuites à l’endroit des organisations de la société civile, le Gouvernement du Burundi devrait éclairer l’opinion burundaise ou démentir ces informations sur base de preuves tangibles.

Ils ont également évoqué les recommandations issues de l’Etat Généraux des Organisations de la Société Civile qui s’est tenue en 2012, Vital Nshimirimana indique que rien n’a été mis en application, les recommandations sont restées dans les tiroirs. Il a fait savoir qu’il y a mauvaise cohabitation entre ces organisations. L’Etat Burundais devrait s’abstenir d’amender le projet de loi régissant les organisations de la société civile avant les prochaines élections de 2015, selon les organisations de la société civile.

Le Président du OLUCOME ,COSOME, FORSC, ONELOP, CIRID, ACOPA BURUNDI, PARCEM et biens d’autres avec pris dans cette réunion.


Nombre de visites: 735 - Article redigé le 17/11/2014 à 16:34